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 A trop jouer avec le feu, on brûle [Luna]

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Erasmo A. Roccatelli

Erasmo A. Roccatelli


• Postes : 21

A trop jouer avec le feu, on brûle [Luna] _
MessageSujet: A trop jouer avec le feu, on brûle [Luna]   A trop jouer avec le feu, on brûle [Luna] Icon_minitime1Sam 31 Juil - 23:25

    La lampe vacillait tandis qu'en était de choc je me redressais lentement. Portant la tête à mon front, je fus stupéfait d'y sentir le sang couler, alors qu'essuyant ma tête, je pris la batte de baseball plaqué contre le mur de la cuisine. Me collant au mur, j'avançais lentement, à l'affût du moindre bruit, songeant qu'il pouvait être n'importe où. Blake. Livide, je poussais soudainement la porte de notre chambre mais ce ne fut que l'ombre vacillante de la lune qui m'apparut. Méfiant, je fouillais des yeux la chambre, poussant les rideaux pour entrevoir la rue pavée italienne. Je ne savais s'il était partit mais la méfiance s'était accrut. Je me retournais trop tard, le coup de feu partit. Un clignement de paupière suffit à ce que tout bascule tandis que je m'effondrais sur le sol, sans savoir ce qui m'attendait par la suite. Pu presque. « Coupez! » Me redressant, j'essuyais mon front de ma veste avant que le producteur ne vienne vers moi pour me faire part de ses commentaires, critiques ou félicitations tout dépendait du moment de la scène. Je l'écoutais seulement d'une oreille, avisant ma montre, jetant régulièrement des coups d'œil à l'heure avec la hâte cette fois d'en finir avec son babillage. Elle ne m'attendait pas ce soir mais j'avais envie de passer à l'improviste, ce que je ne pourrais pas faire s'il me retenait des heures avec ses commentaires déjà répétés plusieurs fois. Mais il finit par se taire pour donner congé à toute l'équipe, tandis que je vis ma sublime partenaire arriver vers moi pour claquer sa joue contre la mienne en une bise parfaitement inutile avant de susurrer. « A demain Erasmo » Levant u sourcil, je la fixais longuement pensif. Elle était peut-être belle mais c'était vraiment la seule chose que l'on pouvait lui trouver. Attrapant mon sac, je partis dans le parking, soufflant sur mes mains pour contrer la fraîcheur de l'air avant d'enfiler mon casque et ainsi de monter sur ma moto. Refermant mon blouson, je l'attachais avant de démarrer en trompe, roulant rapidement sur le goudron, pressé de rentrer.

    Les routes étaient sombres et j'étais perdu dans mes pensées. Etre ami avec Luna se révélait de plus en plus difficile chaque jour même si je tenais le coup. Je n'aimais pas mentir, encore moins à la personne qui comptait le plus pour moi mais parfois il fallait faire des choix. Serrant le guidon de la moto, je me fis soudainement coupé la route par une voiture et basculait, volant par dessus mon guidon pour tomber sur le dos soudainement. Grimaçant faiblement, j'entendis une voiture s'arrêter avant que la jeune femme ne descende rapidement. « Vous allez bien? » Je hochais la tête faiblement avant de me tenir à son bras pour me relever. Avisant son portable qu'elle tenait, je lui pris avant de secouer la tête. « Je vais bien. » Elle grimaça mais je partit pour relever mon engin avant de monter dessus et de redémarrer, la laissant sans un merci. Ce n'était pourtant pas dans mes habitudes mais j'avais la tête retournée et je me sentais brusquement fatigué. Arrivant en ville, je laissais ma moto dans le parking avant d'aller vers les bureaux de Luna. Son boulot était prenant également et au moins, je la savais passionné par ce qu'elle faisait bien qu'elle était techniquement dans le camp ennemi. Heureusement ,elle ne m'avait encore jamais fait le coup de vouloir me demander une interview. Gardant mon casque sur la tête au cas où, je pénétrais les locaux avant de me diriger vers l'accueil et de demander le nom de la jeune femme. On m'indiqua qu'elle se trouvait au café, et je suivis la direction de la main tout en regardant par la fenêtre. Heureusement ce n'était que le début de soirée. Retirant mon casque, je poussais la porte du café présent sur les lieux de travail avant de fixer la jeune brune, un grand complétement penché sur elle. La colère déforma mes traits et je serrais violemment les dents sans rien dire, sans pouvoir non plus détourner les yeux du spectacle. IL finit par s'éloigner et je restais immobile dans le fond de la salle, sans qu'elle ne me fit. 'Excusez moi, vous n'êtes pas Erasmo Rocatelli? » Tournant la tête, je plongeais dans les yeux d'une blonde qui me paraissait assez jeune avant de hocher légèrement la tête. « Si mais je ne suis pas en service. » Une façon comme une autre de lui demander de me foutre la paix. A savoir que j'étais plutôt à cran vu ma soirée plus qu'inconfortable. Finalement, sans plus tenir compte à ses question, je me rapprochais de Luna avant de dire d'un ton que je désirais neutre. « Je ne savais pas que tu avais un nouvel homme dans ta vie » . J'étais son meilleur ami après tout, ne pouvais je lui poser ce genre de questions?

    Mon regard se fixa sur le visage de Luna, la dévorant des yeux tout en tentant de garder un visage impassible. J'avais bizarrement beaucoup de mal à jouer la comédie en sa présence.
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Luna C. Dell'Anna
Don't be stupid, I've a candy heart !

    Luna C. Dell'Anna


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    • La boîte à malice •
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    Un topic ?: Libre :)

    A trop jouer avec le feu, on brûle [Luna] _
    MessageSujet: Re: A trop jouer avec le feu, on brûle [Luna]   A trop jouer avec le feu, on brûle [Luna] Icon_minitime1Lun 2 Aoû - 22:43

    « C’était Luna Dell’Anna et Ezekiel Cartwight, en direct du Crowne Plaza Hotel. ». Le caméraman coupa la caméra, je baissais mon micro pour me tourner vers mon nouveau coéquipier. Je n’étais pas spécialement enchantée de l’avoir à mes côtés mais je n’avais pas spécialement d’autre choix donc j’avais décidé de laisser couler, d’être un brin sympathique à son égard. Bon, d’accord, je le reconnais que son physique avantageux aidait à ce que je le tolère… Pas que je soies ce genre de personnes qui accorde plus d’importance au physique qu’au reste non plus… Nous embarquons tout le matériel dans la camionnette avant de grimper dans celle-ci. Sur quoi était-ce déjà ce reportage ? Encore un enfant coincé dans un distributeur, le plus gros mangeur de saucisse, la plus longue traversée, le nouveau vendeur de pâtes express du coin? Je ne sais même plus. Il est tard, très tard. Enfin, non pas vraiment… Mais c’est mon impression… Nous arrivons rapidement dans les enceintes de notre chaine de télévision locale. Avec un sourire, je demande à mon assistante –si si dans ma misère j’ai une assistante- de déposer la cassette chez le chef. Fatiguée, et agacée, elle me demande si ensuite, elle peut rentrer chez elle. Je hoche la tête discrète. Je sors mon cellulaire de ma poche, aucun nouveau message. Je suis étonnée de ne pas avoir de message de mon meilleur ami. Nous nous parlons généralement tous les deux voir bon tous les jours. Et là je ne l’ai pas eu… J’espère que tout va bien pour lui tout de même… Je chasse mes idées noires pour me diriger vers la machine à café. Si je veux tenir toute la soirée, je dois absolument avoir mes deux tasses à café. Une voix me tire de mes rêveries, je ne la reconnais pas tout de suite, alors je me tourne vers son émetteur. Il est penché au dessus de moi, visiblement un peu fatigué aussi. « Bravo pour ce soir, je suis vraiment content de bosser avec toi, Luna. Dis je peux t’appeler Luna ? » . Avec un sourire, je lui rétorque que oui, sûrement parce que je suis fatiguée. Enfin, le liquide noirâtre arrive jusqu’à mes lèvres. Hum… C’est si bon, si requinquant. Finalement, il finit par reculer voyant visiblement que pour ce soir, je piperais mot trop concentré sur mon expresso. Face à la machine à café, je ne le vis pas approcher, mon petit Erasmo. Le ton de sa voix, et les mots qui en découlèrent me scièrent sur place. Interloquée, je mis un temps à me retourner avant de poser ma tasse sur la petite table. Un nouvel homme dans sa vie, où diable pouvait-il aller chercher de pareilles idées ? Je sondais alors son visage à la recherche de quelconque réponse. Mais non rien. Son regard me déstabilisait, je préférais tourner la tête et comme toujours prétendre ne pas comprendre. C’était beaucoup mieux pour nous tous. Finalement, je me tournais à nouveau vers lui, un sourire naissant au coin de mes lèvres je lui rétorquai :
    « Voyons, Erasmo. Tout de suite, les conclusions hâtives ! Tu sais bien, que le seul homme dans ma vie à l’heure d’aujourd’hui c’est Wikkie mon chien et toi. Donc, non aux dernières nouvelles, le prince charmant sur son cheval blanc n’a pas fait son arrivée rocambolesque. »
    Oui, j’avais beaucoup de mal, à ne pas plaisanter. Et puis, Erasmo était bien placé pour savoir que cela faisait fort longtemps qu’à mes yeux le prince charmant n’était qu’un mythe. J’étais fort souvent tombée sur des lascars de première pour cesser de croire en de telles sornettes. Il avait l’air fatigué mon Erasmo, il avait les traits tirés par la fatigue. Je le serrais dans mes bras avant de lui chuchoter à l’oreille : « Allons dans mon bureau, tu as l’air fatigué, tout va bien Erasm’ ? ». L’entrainant par le bras je le tirais jusqu’à mon minuscule bureau. Une fois là bas, après avoir suivi un long couloir, je l’invitai à s’assoir sur une chaise. L’éloigner de tous ses fouineurs, s’était sans doute mieux. Je savais à quel point les vautours pouvaient aller. Certains n’avaient pas de limites, vivant plus pour le scoop que pour le reste… Il ne prenait même plus en compte la partie humaine de la chose. Se contentant d’y voir la partie financière, le pensant d’or que vaudrait telle révélation ou telle photo. Pathétique. Dieu merci, peu de monde à l’heure d’aujourd’hui était au courant que je connaissais Erasmo et personne ne m’avait encore demandé d’écrire à son sujet ou de l’interviewer. Assise derrière mon bureau, mon regard était posé sur mon pendentif, m’amusant avec je demandais finalement à Erasmo, la question qui me turlupinait en ce moment même, idiote, mais je me devais de la poser, même si elle était idiote en un sens : « Qu’est-ce que tu fais là, Erasmo ? Tu sais que tu devrais rentrer chez toi… »
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    A trop jouer avec le feu, on brûle [Luna]

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